Le gouvernement français a confirmé une refonte complète de l’Index égalité professionnelle femmes-hommes, en vigueur depuis 2019. L'introduction de sept nouveaux indicateurs et d'obligations plus strictes ressources humaines aura probablement un impact sur la stratégie des ressources humaines et les entreprises devraient commencer à s'y préparer dès maintenant.
Voici l’essentiel à retenir et à anticiper pour les entreprises concernées.
L’actuel index, dit « Pénicaud », s’appuie sur cinq indicateurs relatifs aux écarts de rémunération, d’augmentations, de promotions, au retour de congé maternité, et à la représentation des femmes parmi les 10 plus hautes rémunérations. Bien que ce dispositif ait permis une progression mesurable (note moyenne de 88,5/100 en 2025), les écarts salariaux persistent.
Dès 2027, un nouvel index remplacera entièrement le dispositif actuel. Il s’appuiera sur 7 indicateurs définis par l’article 9 de la directive européenne 2023/970, jugés plus précis et exigeants.
Les six premiers seront automatisés via la DSN (Déclaration Sociale Nominative), tandis que le septième devra être déclaré manuellement chaque année (ou tous les trois ans pour les entreprises de 50 à 250 salariés, à partir de 2030).
L’entreprise devra corriger ou justifier tout écart de rémunération supérieur à 5 %. En l’absence de justification, des amendes administratives pourront être prononcées.
Par ailleurs, d’autres mesures imposées par la directive auront un impact direct sur les pratiques RH :
Les entreprises ne doivent pas attendre 2027 pour se préparer. Cette réforme implique :
Nous ne manquerons pas de vous tenir informés dès la publication de nouveaux textes ou précisions réglementaires relatifs à cette réforme.
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